Jeudi 12 octobre 2023
- « Arrête avec tes mensonges» de Philippe BESSON – collection Pocket
Résumé de l’ouvrage :
« Quand j’étais enfant, ma mère ne cessait de me répéter : « Arrête avec tes mensonges. ». J’inventais si bien les histoires, paraît-il, qu’elle ne savait plus démêler le vrai du faux. J’ai fini par en faire un métier, je suis devenu romancier.
Aujourd’hui, voilà que j’obéis enfin à ma mère : je dis la vérité. Pour la première fois. Dans ce livre.
Autant prévenir d’emblée : pas de règlement de comptes, pas de violence, pas de névrose familiale.
Mais un amour, quand même.
Un amour immense et tenu secret.
Qui a fini par me rattraper… »
L’auteur aperçoit dans le hall d’un hôtel une silhouette qu’il croit reconnaître, celle d’un garçon avec qui il a eu une relation amoureuse compliquée dans sa jeunesse. Cette coïncidence extraordinaire (qui ne sera expliquée qu’à la fin du livre) est l’évènement déclencheur qui va faire remonter à la surface les souvenirs.
C’était à Barbezieux, lors de l’hiver 1984, l’auteur et narrateur, pour la première fois, tombait éperdument amoureux d’un camarade de lycée. Ils ont 17 ans, c’est l’année du bac et leur amour différemment partagé va durer 6 mois après quoi chacun poursuivra sa vie selon une destinée différente.
Source : Babelio
L’auteur :
Philippe BESSON, né le 29 janvier 1967, est un écrivain, dramaturge et scénariste français, anciennement homme d’affaires. Il a été également critique littéraire. Issu d’un père instituteur et d’une mère clerc de notaire, il suit une prépa HEC en 1984 au Lycée Montaigne de Bordeaux puis rentre à l’école supérieure de commerce de Rouen. En 1989, il retourne à Bordeaux pour préparer un DESS qu’il obtient. Il s’installe à Paris, où il débute une carrière de juriste et de professeur de droit social.
Ce n’est qu’en 1999 qu’il se lance dans l’écriture de son premier roman, « En l’absence des hommes » qui paraît en 2001 chez Julliard et qui reçoit le prix Emmanuel-Roblès. La même année est publié « Son frère », retenu pour la sélection du Fémina. En janvier 2002, le cinéaste Patrice Chéreau lui propose d’adapter le livre au cinéma. Le film reçoit en février 2003 l’Ours d’argent au festival de Berlin. Les succès s’enchaînent : « L’arrière-Saison » (2002) reçoit le Grand Prix RTL-Lire en 2003, année de parution de « Un garçon d’Italie » sélectionné pour le Prix Goncourt et le Médicis.
Tout ceci le pousse à continuer l’écriture. Il écrit pratiquement un roman par an, avec pour thème récurrent la mort ou l’absence d’un être aimé, mais aussi des scénarios pour la télévision. Il intervient d’ailleurs régulièrement dans les médias et devient animateur sur Paris Première de l’émission Paris Dernière et critique littéraire sur Europe 1.
En 2017, Philippe BESSON publie « Arrête avec tes mensonges », premier volet autobiographique et vendu à plus de 120 000 exemplaires, couronné par le Prix des Maisons de la Presse et « Un personnage de roman« , portrait intime d’Emmanuel Macron, alors engagé dans la campagne présidentielle. Il revient à l’autofiction en 2019 avec « Un certain Paul Darrigrand » puis « Dîner à Montréal ».
Source : Babelio
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Jeudi 9 novembre 2023
- « Les enfants sont rois » de Delphine DE VIGAN – collection Folio
Résumé de l’ouvrage :
« La première fois que Mélanie Claux et Clara Roussel se rencontrèrent, Mélanie s’étonna de l’autorité qui émanait d’une femme aussi petite et Clara remarqua les ongles de Mélanie, leur vernis rose à paillettes qui luisait dans l’obscurité. « On dirait une enfant » pensa la première, « elle ressemble à une poupée » songea la seconde.
Même dans les drames les plus terribles, les apparences ont leur mot à dire. »
A travers l’histoire de deux femmes aux destins contraires, « Les enfants sont rois » explore les dérives d’une époque où l’on ne vit que pour être vu. Des années Loft aux années 2030, marquées par le sacre des réseaux sociaux, Delphine DE VIGAN offre une plongée glaçante dans un monde où tout s’expose et se vend, jusqu’au bonheur familial.
Source Babelio
L’auteur :
Delphine DE VIGAN est une romancière française née à Boulogne Billancourt en mars 1966.
Son premier roman, « Jours sans faim« , est paru en 2001 aux éditions Grasset sous le pseudonyme de Lou Delvig, pour ne pas heurter sa famille.
En 2007, « No et moi » reçoit le Prix des Libraires. Ce « roman moral » à succès sur une adolescente surdouée qui vient en aide à une jeune SDF a été récompensé par le prix du Rotary International 2009 et par le Prix des libraires 2009. Il a été traduit en vingt langues et une adaptation au cinéma a été réalisée par Zabou Breitman, film sorti en novembre 2010.
En 2008, Delphine DE VIGAN a participé à la publication de « Sous le manteau« , un recueil de cartes postales érotiques des années folles.
En 2009, elle a été récompensée par le « prix du roman d’entreprise, » décerné par deux cabinets de conseil (Place de la Médiation et Technologia) avec le soutien du ministre du travail de l’époque Xavier Darcos, pour ses « Heures souterraines » (Jean-Claude Lattès) qui a également obtenu le prix des lecteurs de Corse en 2010. Le roman a été adapté pour Arte par Philippe Harel.
En 2011, elle obtient le prix du roman Fnac, le Prix Roman France Télévisions et le Prix Renaudot des Lycéens pour « Rien ne s’oppose à la nuit » ainsi que le grand prix des lectrices Elle 2012.
En 2015, elle a publié un nouveau roman « D’après une histoire vraie » couronné par le Prix Renaudot et le Prix Goncourt des Lycéens. Le roman est adapté pour le cinéma par Roman Polanski avec Éva Green et Emmanuelle Seigner.
Après son roman « Les loyautés« , paru en 2018, elle continue à explorer les grandes valeurs humaines avec « Les gratitudes« , paru en mars 2019.
Mère de deux enfants, elle vit avec le critique littéraire, reporter et animateur d’émissions culturelles de radio et de télévision, François Busnel.
Source Babelio
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Jeudi 7 décembre 2023
- « Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil » de Haruki MURAKAMI – collection 10/18
Résumé de l’ouvrage :
Célébré dès les années quatre-vingt comme une pop star littéraire au Japon, considéré comme l’un des plus grands noms de la littérature japonaise contemporaine, Haruki MURAKAMI est devenu un auteur culte dans le monde entier. En tissant le destin d’un homme désenchanté pris dans les rets d’une étrange passion, il signe un roman plus intimiste, une œuvre de maturité.
À douze ans, Hajime rencontre Shimamoto-san, sa petite voisine. Avec elle, il découvre la musique, les sourires complices, les premiers frissons sensuels… Et puis celle-ci déménage, laissant à son ami le goût amer de l’abandon. Lorsque, trente ans plus tard, elle réapparaît, Hajime, rongé par le désir et la nostalgie, est envoûté par cette femme énigmatique, reflet de ses rêves perdus. Mais sous les traits délicats du visage de Shimamoto-san se cachent la souffrance, la folie et la destruction.
Conte moderne dont émane un érotisme discret mais obsédant, ce roman, servi par une écriture d’une formidable densité, entraîne le lecteur au cœur des contradictions de héros en quête d’un inaccessible absolu.
Source Babelio
L’auteur :
Haruki MURAKAMI est un écrivain japonais nè à Kyoto le 12 janvier 1949
Enfant unique et fils d’un professeur de littérature japonaise au collège, il passa son enfance entre les livres et les chats (figures récurrentes de son œuvre).
Il étudie la tragédie grecque à l’université de Waseda puis ouvre un club de jazz à Tokyo -le Peter Cat, de 1974 à 1981 – avant de se consacrer à l’écriture.
Ne supportant pas le conformisme de la société japonaise, il s’expatrie en Grèce, en Italie, puis aux États-Unis, en 1991, où il enseigne la littérature japonaise à l’Université de Princeton pendant quatre ans. En 1995, après le tremblement de terre de Kobe et l’attentat du métro de Tokyo, il décide de rentrer au Japon.
Traducteur de Scott Fitzgerald et Raymond Carver, il rencontre le succès dès son premier roman, « Écoute le chant du vent » (1979), qui reçoit le prix Gunzo.
Puis il écrit : « Au sud de la frontière, à l’ouest du soleil » (1992), « Chroniques de l’oiseau à ressort » (1994-1995), « Les Amants du Spoutnik » (1999).
« Kafka sur le rivage » (2002) inscrit définitivement Haruki MURAKAMI parmi les grands écrivains japonais. Après le succès de la trilogie « 1Q84« , MURAKAMI revient en 2014 avec un livre plus « réaliste », nostalgique et grave « L’Incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinages ». En 2017, il publie « Le Meurtre du Commandeur« .
L’œuvre Haruki MURAKAMI oscille entre la pensée bouddhiste qui voit des répercussions à nos actions sur une échelle plus large et la chronique sociale dans un cadre fantastique.
Le journal Le Monde qualifie sa langue de limpide et suggestive, qui met l’amitié au cœur de ses romans et qui, derrière sa fausse simplicité, présente une architecture narrative complexe.
Haruki MURAKAMI a reçu plusieurs prix littéraires comme le prix Yomiuri Literary Prize, le prix Kafka 2006, le prix Jérusalem de la liberté de l’individu dans la société en 2009.
L’auteur divise son œuvre en six catégories : les romans longs, les romans courts, les nouvelles, les traductions, les essais et les enquêtes.
Source Babelio